Aller au contenu

Xavier Moehr

CRÉATION

PROTHÈSE NEURONALE

1994

De l’enseignement de Pierre Schaeffer et de la question resté en suspend par l’anthropologue Jérémy Narby,
– Comment les chamans écoutent-ils l’ADN des plantes ? – j’imagine davantage la fréquence de la transmission ADN/ARN.
Jusqu’alors, la recherche génétique c’est concentré sur le séquençage de l’ADN.
En 1994, je crée EXON un programme d’écriture  informatique automatique d’acides aminés sur leurs bases chimiques et donc, non simulé.
Mes travaux ont toujours donné lieu à des représentations de l’ADN par manipulation ou par analogie numérique.
Des machines à laver sonores, des bananiers face aux minutes du son des images des forces du travail, des primates numériques aux portraits génétiques, de la musicalité des signaux d’ADN, du corps écrit au corps écran, il s’agit de mutations entre les codes analogique, numérique et génétique qui débouche sur l’expérience de la virtualité.
Des passages, souvent au forceps, à contre signal, en inversant les processus.
D’instinct dans la réalité de la relativité.
Faire apparaître l’inaudible, donner à entendre l’invisible, scanner les  psychopathologies.
Révéler les instants de continuité. Abstraire les figurations de réalité de l’identitaire à l’humanitaire.
En bref, les passages de la fixité à la fluidité.

art génétique
Prothèse neuronale | Impression numérique 195 cm x 97 cm